Horreur. Horreur. Un mot : horreur.
Le mardi et le mercredi, nous les passons à aller porter des CVs dans les différents hôtels, restaurants, boutiques de centre d'achats, etc. Nous nous sentons comme des animaux puisque lorsque nous tendons nos CVs, nous apprenons parfois que déjà 5 ou 6 personnes sont passées avant nous. Ouin ! Nous nous étions bien rendus compte que la ville regorge de backpackers, mais nous ne savions pas que la recherche d'emploi serait à ce point ardue ! De plus, nous n'avons aucune expérience dans le housekeeping des hôtels ou dans les restaurants où l'on sert aux tables. Déjà là, notre CV passe bien inaperçu puisque les enseignantes de français et les conseillers financiers sont bien les dernières choses qu'ils ont besoin ici ! Lorsque nous présentons notre plus joli sourire, nous nous faisons demander la durée de notre séjour, nous leur parlons de 3, 4, 5 et nous allons même jusqu'à 6 mois, mais rien n'y fait. La réponse reste la même : "We are looking for long term workers". Justement, plusieurs restaurants affichent qu'ils ne veulent que des personnes "locales". Est-ce de la discrimination, ça ? Nous sommes découragés, nous pensons à nos mamans respectives, et nous nous demandons bien ce que nous allons faire dans cette ville beaucoup trop pleine de touristes. Au moins, la température est absolument parfaite : pas trop d'humidité et toujours un immense soleil qui nous chauffe les fesses. C'est au moins ça de pris...
samedi 21 juillet 2012
Nous sommes des animaux.
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