lundi 14 janvier 2013

Paris, jour 3 et 4

Troisième jour, toujours aussi froid. On le passera à Montmartre pour voir Sacré-Coeur. Joli, malgré le ciel gris. On fait un petit détour pour aller voir le café d'Amélie Poulain, "Le Café des Deux Moulins". On n'y mangera pas puisque les critiques sur Trip Advisor sont assez épeurantes. Ensuite, bravant le froid, on marchera pendant une bonne heure pour se rendre aux Galeries Lafayette. On ne le savait pas, mais durant le mois de janvier, c'est l'heure des soldes ici. C'est donc synonyme de FOLIE extrême dans les magasins. Étant encore sur le décalage horaire, il n'était pas question de jouer des coudes pour tenter de trouver un morceau intéressant. On prend quelques photos du dôme et on déguerpit !

Finalement, durant notre dernière journée, on marchera les très connus Champs Élysées et on passera devant l'ambassade du Canada. Vu que nous avons toujours nos passeports avec nous, il était inutile d'y entrer. Heum ! Ceux qui nous suivent depuis les tout débuts comprendront sûrement le sous-entendu... ;-)
Aussi, on passera par un pont bien particulier : Le Pont des Arts. En effet, pour sceller l'amour qu'entretiennent deux personnes, il faut aller accrocher un cadenas aux barreaux du pont. N'ayant pas de cadenas sous la main, on se croise les doigts pour que notre amour tienne le coup malgré le fait qu'on ne participe pas au projet.
Comme dernier repas, on s'excitera les papilles dans un excellent restaurant nommé "Chez Gabrielle". Évidemment, on doit souper à 19h30, pas avant, mais l'attente valait le coup.
Pour meubler le temps, on grimpera l'Arc de Triomphe et on pourra admirer la Dame de Fer en plein scintillement. En effet, pendant les 5 premières minutes de chaque heure, Madame brille de tous ses feux. À 19h, on était donc là pour le show.

Ceci conclut notre super périple de 7 mois. Déjà, demain, nous serons de retour au Québec... Merci de nous avoir lu et à bientôt !!

Philippe et Évelyne

27 heures. Beurk.

Quelle ville merveilleuse. Honnêtement.
Bon, il fait vraiment frette (et on n'a aucun habit chaud), mais quand même. C'est une ville magique.
Ha oui, il fait gris aussi. Vous le voyez sur les photos, n'est-ce pas ?

Après 27 heures de vol, nous sommes (enfin) arrivés à Paris sains et saufs. Le vol arriva à 5h45am. Notre hôte Airbnb, le dernier de ce fabuleux voyage, nous a permis d'arriver aussi tôt que désiré chez lui. Il est donc 8ham quand on sonne à la porte. Tout est parfait, Olivier est sympathique et la chambre est bien confortable. On se permet une petite sieste et ensuite on s'attaque à la ville pour aller rencontrer Vickie, une amie de Philippe. Décidément, on aura rencontré des gens qu'on connaît un peu partout dans le monde... On goûtera à notre premier vin chaud; un vin rouge épicé à la cannelle ou à la vanille. Un délice ! La serveuse, en entendant notre accent, nous offrira même un shooter de "rhum arrangé" simplement parce qu'elle nous aime bien. C'est-ti pas gentil, ça ?

Deuxième journée tout aussi charmante pendant laquelle nous irons, entre autres, à la Sainte Chapelle et à Notre-Dame. Superbe. Simplement superbe. On connaissait Notre-Dame, évidemment, mais pas la Sainte-Chapelle. C'est selon les bons conseils de notre hôte Airbnb qu'on décidera d'y aller. La photo avec les vitraux parle d'elle-même...
Pendant ce jour, nous avons aussi visité (gratuitement) la maison de Victor Hugo. Nous avons même vu la table haute sur laquelle il avait l'habitude d'écrire. Impressionnant, quand même ! (Ne faites pas attention à l'expression d'Évelyne, le décalage horaire a fait des ravages. ;-) )

Petite anecdote : Les restos Quick offrent un burger au foie gras. Comme quoi tous les fast-foods s'adaptent aux coutumes du pays, hein ?

samedi 12 janvier 2013

The big red rock.

LA chose à voir dans la région est, selon notre Lonely Planet, le coucher de soleil en regardant cette immense roche qui change de couleurs toutes les 10-20 minutes. (On dit d'ailleurs qu'on ne voit que le tiers de sa masse, ce qui est assez impressionnant.)
Nous nous rendons donc au stationnement prévu pour les touristes. Vu que nous sommes en basse saison, celui-ci est assez vide. Nous assistons alors à un spectacle superbe et nous prenons régulièrement des photos pour être témoins des changements de tons d'Uluru. La couleur de l'après-midi, le pur orange, est la préférée d'Évelyne. Nous restons jusqu'au coucher du soleil et nous rentrons, exténués de notre journée sur la route et dans la chaleur.

Autres faits et anecdotes :
- Nous voyons un répulsif à insectes à 80% de Deet à l'épicerie. Wow ! Bonjour le cancer de la peau... On a presque failli en acheter pour voir la texture et l'odeur que ça avait.
- Il n'y a pas de Hard Rock Café à Uluru, mais il y a bien une "Hard Rock". Le chandail valait une petite photo pour Évelyne et sa collection.
- On est aussi allé voir le chemin par lequel on peut monter sur la roche. Les Aborigènes sont formels : ils ne veulent pas que les touristes escaladent la montagne qui est un lieu hyper sacré à leurs yeux. Par contre, plusieurs personnes se fichent bien de ces croyances et ils y vont quand même. Encore une fois, à cause de la chaleur extrême, il faut faire l'ascension avant 11h du matin.

mercredi 9 janvier 2013

Safari australien sur les routes !

On se réveille à 4 heures du matin, rien de moins. De un, il fait moins chaud. De deux, nous avons 3 heures de route pour nous rendre au Kings Canyon. (Nous nous gardons la fameuse grosse roche rouge pour la fin, comme dessert.)

Seulement quelques minutes après notre départ, Évelyne ralentit brusquement pour laisser place aux premiers (et non aux derniers) animaux sur la route. En effet, environ 8 chameaux traversent le chemin d'un pas lourd. C'est un spectacle surprenant. Yé ! Nos premiers chameaux australiens ! Désolés, la photo est floue.
Encore une fois, après une autre vingtaine de kilomètres, deux lièvres suicidaires passent devant notre pare-choc à une vitesse phénoménale. Ils ont failli mourir là, les pauvres.
Troisièmement, il fallait s'y attendre, un kangourou gris a imité ses amis les lièvres.
Décidément, c'est un matin très occupé "animalement" parlant. Ce n'est pas fini : des boeufs sauvages nous regarderont aussi rouler sur le chemin désert. (Hi hi "désert"... Voyez-vous le jeu de mots ?)
Voici la liste de ce qui a suivi :
- Une bonne bande de chevaux sauvages
- Deux kangourous rouges (aussi nommés les "Boxing Kangaroos")
- Un bébé émeu (!!!!)
- Deux lézards ou iguanes
- Un cadavre de cheval ou de boeuf. Vous nous donnerez votre avis.

Déjà, nous n'étions pas arrivés au Canyon que tous ces animaux avaient "fait notre journée". Le trajet valait le réveil matinal et il valait même le billet d'avion. C'était vraiment comme un safari africain en pleine Australie.

Finalement, nous voyons le fameux Kings Canyon au loin. Nous sommes, cette fois, prêts pour l'aventure et prêts à affronter le méchant soleil. En effet, Philippe s'est acheté un SUPERBE chapeau. Celui-ci, en plus de lui faire de l'ombre, lui fournit une protection incroyable contre les mouches omniprésentes du désert ET, surtout, lui donne un look d'enfer. Évelyne optera pour le style "musulman coloré". Nous sommes jolis sur la photo, hein ?

La randonnée est éprouvante. Il faut monter énormément de marches, dès le départ, comme vous le voyez sur la 5e photo. Par contre, le point de vue est impressionnant. Originellement, cette rando est d'une durée de 4 heures et forme une boucle. Nous ne faisons que le début pour voir le canyon d'en haut. Il est déjà 9ham et la température frôle les 40 degrés. Vite, après 1h de marche, on retourne à notre nouvelle amie, la voiture climatisée. Avec notre très efficace équipement contre le soleil, il faut dire que ce fut moins pénible que la veille avec le Mont Olga. Quand même, nous sommes heureux de retourner à notre hôtel pour une sieste bien méritée.

Après le dodo d'après-midi, il est 4 heures pm. Nous prévoyons donc aller voir Uluru, THE big rock, pour le coucher du soleil.
Par contre, ceci sera pour un autre blog...

Une autre Australie !

Départ à 9h50am, 24 degrés à Sydney.
Arrivée à 11h30am, déjà 44 degrés à Uluru.

Ouch. Le changement de température "rentre dans le dash". On se sent directement comme dans un four. On dirait même un four à convection vu que même le vent est extrêmement chaud et il ne rafraîchit en rien. Nous sommes assomés par la chaleur accablante et on rêve du Québec à certains moments.

Maintenant que nous avons expliqué brièvement la chaleur extérieur... Pouvez-vous imaginer celle de l'intérieur de notre voiture de location ????? Voici les faits :
- Le petit thermomètre de Phil, qui va jusqu'à 55 degrés, a explosé. Il est mort.
- Notre sac de chips a ouvert... par lui-même ! Nous sommes revenus d'une rapide escale au supermarché et à notre retour, le sac était ouvert en son centre. C'est fou ça, non ?
- Le pot de beurre d'arachides d'Évelyne a carrément déformé sous la chaleur malgré son contenant en plastique épais. Il a maintenant une grosse "dépression" en son milieu. D'ailleurs, le beurre d'arachides lui même était aussi liquide que de l'eau.
- Les Snickers se pliaient en deux comme de vulgaires feuilles de papier. Des Snickers au micro-ondes finalement.

Bon. Vous voyez le topo.

Rassurez-vous, la voiture a l'air climatisé quand on roule. Ces petits désagréments énumérés arrivent lorsque nous laissons des choses dans la voiture sans qu'elle ne fonctionne...

Avec des températures du genre, nous avons besoin d'eau. Beaucoup d'eau. Le problème ? Cette eau qu'on veut froide se change en "thé" après quelques minutes dans l'habitacle. On oublie l'idée de geler des bouteilles, notre hôtel ne fournit pas de congélateur qui va en dessous de 2,5 degrés. On rit un peu de ceux qui ont acheté de la crème glacée à l'épicerie d'ailleurs.

Même l'eau du robinet supposément froide est tiède ou chaude. Hé oui, on se brosse les dents à l'eau chaude, c'est la réalité d'Uluru !

Malgré tout ça, on se rend d'abord au Mont Olga. Les aborigènes nomment l'endroit "Plusieurs têtes" et on comprend pourquoi en voyant le panorama. Nous bravons le 45 degrés et nous marchons à peine 30 minutes avec nos deux bouteilles de "thé" pour nous rendre au premier point de vue. Nous sommes brûlés, dans tous les sens du terme. Fatigués et calcinés. On comprend pourquoi les garde-forestiers décident de fermer, dès 11ham, les sentiers qui sont un peu exigeants physiquement. Il est carrément impossible de faire de l'exercice physique sous ce soleil du désert. On se contente du 30 minutes et on retourne rapidement à l'air froid de notre Corolla. Vous voyez l'énergie débordante d'Évelyne sur la dernière photo prise après notre petite marche.

Ouf... Grosse journée... Dodo dans un dortoir de 4 personnes avec seulement 1 Asiatique comme compagnon. Oui, le dortoir a aussi l'air climatisé. Sinon, avec des nuits à 28 degrés, on aurait payé un peu plus.

lundi 7 janvier 2013

Retour à nos anciennes amours : Sydney et l'Australie

Nous sommes tristes de laisser la Nouvelle-Zélande, mais bien heureux de revoir notre bien-aimée Australie. À notre arrivée, nous rencontrons notre hôte pour la prochaine semaine, Ron Butcher, qui figure certainement parmi notre top 2 des meilleurs Airbnb. La chambre est nickel, le déjeûner est inclus et délicieux, l'appart est central et la douche et toilette sont à même notre chambre. Que demander de plus ?

Notre première journée à Sydney sera ensoleillée et tranquille. Nous allons voir, hé oui, les Botanic Garden ! Je m'excuse, il s'agit plutôt des "Royal" Botanic Garden. Nous nous rendons aussi jusqu'à un point de vue superbe qui nous permet de prendre de belles photos de l'opéra et du Harbour Bridge. (Saviez-vous que ce pont, très cher aux Australiens, est surnommé "Le vieux cintre" à cause de sa forme et de son matériau?)

Aussi, en marchant, nous rencontrons un sanglier au nez doré. En frottant son groin (et en laissant une pièce dans l'eau en face de lui), on peut faire un voeu. L'argent donné va directement à la fondation de l'hôpital. Philippe se prête au jeu en souhaitant ... quelque chose ! Le voeu ne se réalisera pas si tout le monde le sait, non ?

On marchera aussi sur une rue au nom tout à fait charmant... (6e photo)

Nous passons aussi devant la cathédrale St-Mary's. Lorsque nous voulons entrer à l'intérieur, un garde nous avise que des funérailles ont lieu jusqu'à 14hr. Petit malaise... Nous décidons simplement de prendre des photos de la crèche de Noël et de la cathédrale de l'extérieur. On remarque aussi la statue d'un jeune garçon qui tient une ardoise... qui ressemble étrangement à un IPad !

Finalement, nous passons notre soirée (arrosée) avec Pascal, un collègue d'Évelyne à Montréal, avec lequel nous avions visité Sydney à notre arrivée en juillet. Ça boucle bien la boucle !