Le vol du dimanche, 15 juillet, pour Cairns fut bien correct, malgré le fait que nous sommes clairement saturés des avions! Trois journées de pause n'étaient pas suffisantes, mais bon. Il faut ce qu'il faut pour avoir un brin de chaleur. Phil déguste une autre "pie" traditionnelle, mais il décide la garnir cette fois. Voyez le "gravy" et les patates sur le dessus. Ça peut sûrement sembler appétissant pour certains.
À notre arrivée à l'aéroport de Cairns, nous manquons la navette vers notre hôtel et nous devons attendre 30 minutes la suivante. Par contre, nous nous rendons tout de suite compte que la température à Cairns est très ,très clémente alors l'attente ne nous gêne pas.
Nous arrivons à l'auberge de jeunesse nommée Traveller's Oasis vers 20 heures et nous couchons dans notre dortoir de 3 personnes. C'est notre 1er dortoir ! Ça ne sera sûrement pas le dernier... On commence tranquille notre périple de dortoirs vu que nous n'avons qu'une gentille inconnue avec nous.
Dès le lendemain, lundi, la recherche d'emploi débute. Cette fameuse saga ! À ce moment, nous sommes heureux, en pleine forme, motivés et complètement prêts à se trouver un boulot pour 2 mois dans la ville de Cairns. Nous marchons vers plusieurs agences de recrutement pour y déposer nos CVs. Voilà que l'illusion commence à se désagréger un brin... Plusieurs agences nous accueillent avec des affiches collées sur leur porte qui disent "No Travellers!" ou encore "No Working Holiday Visa". Hum. Ceci refroidit les ardeurs... Qu'à cela ne tienne ! Nous marchons à travers toute la ville, toute la journée, pour trouver les autres agences et finalement... Nous n'offrons notre CV qu'à une seule, Signature Staff, qui nous affirme que ces temps-ci, les offres sont plutôt rares. Les autres agences ayant déménagé ou n'offrant rien aux touristes. Nous nous disons que demain est un autre jour.
Petite parenthèse : le soir du lundi, après avoir traversé la ville entière, nous nous faisons proposer le traditionnel Monday Night BBQ à l'hostel. Il s'agit d'un buffet où, pour 12$, nous pouvons nous régaler ad vitam eternam de kangourous, d'émeux, de crocodiles, de barramundis (un poisson blanc), de saucisses australiennes (dignes des allemandes selon Philippe) et de plusieurs salades. Le tout cuit au BBQ par le chef australien. Nous y allons, même si nous sommes crevés. Nous ne serons pas déçus! Le repas était excellent et le kangourou reste notre mets préféré ; il est servi avec une sauce au vin rouge et des oignons grillés. Un régal ! Nous jouons même à UNO avec pas moins de 4 nationalités différentes (Danemark, Pays-Bas, UK, Australie). "Danemark" a gagné, malheureusement pour nous... ;-) Évelyne se rend compte qu'elle est la plus âgée autour de la table. Le "Pays-Bas" n'a d'ailleurs que 18 ans! My God!
Après ce repas délicieux, il est affiché que nous aurions droit à un concours de didjeridoos. Le chef cuisinier de la soirée, aussi le propriétaire de l'hostel, joue incroyablement bien de cet instrument mystérieux. Il nous montre comment faire, il nous fait quelques blagues et il propose donc à 3 personnes de tenter de faire sortir un son digne de ce nom à travers le didjeridoo. Un des "contestants" en a déjà joué alors il gagnera haut la main le prix d'une valeur de 100$ (un saut à l'élastique genre bungee). Nous avons passé une belle soirée, malgré la recherche infructueuse d'emplois.
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