Wow. Les montagnes, nombreuses, qui se dressent dans ce parc national valent incontestablement le détour. Elles sont au nombre de 7 ou 8. De plus, une légende aborigène les met toute en scène en racontant une histoire qui parle d'un père et d'une mère, trahis par un fils qui a voulu se sauver lâchement alors qu'un danger menaçait sa famille entière. Il y a même deux montagnes très semblables en hauteur et en forme qui sont représentés par "les jumeaux" dans le conte.
On se fait recommander, par un charmant Denis, à l'Office du Tourisme, d'aller s'installer à Wild Horse Mountain pour contempler le coucher du soleil avec le paysage des pics rocheux. Le Wild Horse ne fait pas partie de la "famille" officielle. C'est, disons, le voisin ! Nous attaquons donc cette petite butte de 250 mètres. La vue d'en haut a été aménagée pour que nous puissions voir à 360 degrés les alentours. Nous voyons même, tout au loin, les buildings de Brisbane, mais ces derniers sont bien peu intéressants par rapport au paysage des montagnes qui s'offre à nous. D'ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à avoir pensé à cette activité puisque nous avions de la compagnie armée d'appareils photos beaucoup plus sophistiqués que le nôtre. Un couple anglais, avec leur trépied, s'est installé pour prendre le même panorama que nous. Bon, on essayait de ne pas bouger et d'avoir une ligne d'horizon droite, mais on s'entend que nos amis anglais ont sûrement mieux réussi leur "objectif" (comprenez le jeu de mots ici...). Après quelque temps, un deuxième photographe professionnel est venu se planté à nos côtés. Attention. Non seulement ce Monsieur Kodak avait un appareil incroyable et un trépied téléscopique solide, mais en plus, sans crier gare, il a sorti une deuxième caméra ET un deuxième trépied ! Nous n'avons toujours pas compris l'astuce... Surtout que ces machins n'étaient situés qu'à 30 centimètres l'un de l'autre. Toute cette belle bande de photographes avaient activé un mode qui faisait en sorte qu'au moins 3 clichés se prenaient, en même temps, à 2 ou 3 minutes d'intervalle. Les propriétaires attendaient donc que leur bijou fasse tout le travail... Et nous, de notre coté, avec notre petit appareil tout rikiki, on attendait d'avoir une ligne d'horizon droite ! Ouin.
Ça donne le goût d'aller s'en acheter un... Tiens, Monsieur Kodak aurait peut-être pu nous prêter un des deux siens, qui sait?
Le lendemain matin, il s'agissait de la dernière journée avant d'aller porter notre camarade, Kate. Nous sommes allés vagabonder dans les marchés de la ville d'Eumundi. Plus de 500 étals et commerces étaient présents. On peut s'égarer facilement parmi les hamaks tressés à la main, les peintures aborigènes, les saucisses allemandes, les confitures, les huiles aphrodisiaques, les magasins de chaussures Ugg et autres et autres. C'était une belle activité et nous avons trouvé quelques bonnes idées pour certains d'entre vous. Nous n'en dirons plus qu'en la présence de notre avocat. ;-)
P.S. Vous voyez le premier kangourou sauvage VIVANT que nous avons vu de près. Nous vous épargnons les photos des dizaines et dizaines de kangourous écrasés sur le bord des routes...
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