mardi 14 août 2012
"Comment ça s'écrit "ornithorynques"?
Nous retrouvons la belle Kate pour continuer notre périple australien. Nous sommes gonflés de souvenirs intarissables et nous comptons bien en créer de nouveaux avec le parc national de Eungella, réputé pour ses "ornythorinques". Après deux heures de route, nous arrivons dans cette région très haute en altitude. Kate a dû souffrir et travailler fort pour monter plusieurs routes de 12% d'inclinaison ! Arrivés à la ville de Eungella, nous arrêtons à la Broken River, là où, selon le Lonely Planet, "nous sommes pratiquement assurés de voir les fameuses bêtes". Nous sommes septiques. Nous nous rendons quand même sur la plate-forme, tout près du cours d'eau, avec peu d'espoir. Pourtant, en seulement quelques minutes, l'animal se pointe le bout du nez, accompagné de pas une, pas deux, mais bien 3 tortues ! Nous nous trouvons très chanceux avec les animaux depuis ces derniers temps...
Connaissez-vous réellement la grosseur d'un "ornithorynque"? Nous avons été très étonnés de constater que l'animal n'est pas plus gros qu'un poulet ! On croyait sincèrement voir une bête de la grosseur d'un raton-laveur ou d'un castor. On est loin du compte ! En lisant les pancartes informatives, on réalise que la taille habituelle est de 40 centimètres. C'est touuuut petit. Est-ce les dessins animés ou les films de Disney qui nous ont induits en erreur en mettant en scène ces êtres palmés plus gros qu'ils ne le sont réellement ? Nous pensons que oui...
Après cette heureuse expérience, nous arrêtons encore à un ou deux endroits qui offrent des vues complètement splendides des environs de la Pionner Valley. Ce parc valait vraiment la peine, décidément.
Puisqu'il se fait tard, nous nous aventurons vers un camping rustique, sauvage et assez reculé. Nous arrivons à l'endroit et constatons que nous ne sommes que trois groupes. Déjà, à cause de la haute altitude, il fait beaucoup plus froid qu'habituellement. En effet, il s'agira d'une nuit totalement glaciale pendant laquelle nous avons gelé tout le long ! Au réveil, le thermomètre de Phil affichait 2 ridicules degrés celcius. Il y avait même du givre sur la pelouse et nos bouches faisaient de la fumée lorsqu'on parlait. Un vrai matin d'automne avancé... La décision est unanime : nous ne prenons même pas le temps de ranger ou de déjeuner, nous partons "au plus sacrant" en mettant, pour la première fois, le chauffage "dans le tapis"! On remercie Kate du fond du coeur pendant que nos doigts et que nos pieds dégèlent tranquillement. Malgré tout, on se dit que cette nuit affreuse valait la peine en considérant les points de vue et les petits poulets aquatiques.
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