Philippe se lève à une heure pas possible pour aller contempler le lever du jour. 5h20 et monsieur est sur la plage. Qui ne vient pas lui dire un joli "bonjour" matinal ? Encore cette belle femelle poilue aux couleurs dorées... C'est Évelyne qui devra commencer à être jalouse... ;-) Philippe profitera donc des superbes lueurs de ce début de journée en solo, ou plutôt en compagnie de cette fameuse Dinguette. Nous savons qu'il s'agit de la même bête puisqu'elles sont très territoriales alors il est rare d'en croiser deux au même endroits.
La première étape de cette deuxième journée est la visite d'une épave très connue (ou du moins ce qu'il en reste) : celle du Maheno. Ce bateau échoué depuis 1930 et quelque a connu ses heures de gloire en fracassant plusieurs records de vitesse. Par la suite, il a dépéri pour finalement être vendu aux Japonais qui voulait le défaire en pièces. Par contre, lors du moment du transfert du bateau, les Asiatiques ont perdu leur fameuse cargaison à cause d'une forte tempête. Le bateau a alors été oublié près de la berge de 75 miles beach depuis ce temps. Les Australiens, après plusieurs années, s'en sont même servi pour faire des essais de tirs de sous-marin. Il ne reste donc que la moitié de la carcasse, mais elle est tout de même bien impressionnante.
En deuxième lieu, nous nous déplaçons vers une montagne nommée Indian Heads. Elle fut baptisée ainsi puisque James Cook, le "Jacques Cartier" australien, y a vu des Aborigènes lors de son arrivée à cet endroit. Du haut de cette colline, nous avons observé des dauphins, des baleines, des raies Stinger. Ce fut fort instructif puisque Rossco était parmi nous et il nous indiquait les endroits où regarder.
Ensuite, direction "Les piscines de Champagne!". En temps normal, nous n'aurions pas eu la chance de nous rendre à cet endroit paradisiaque, mais vu que nous n'étions pas en autobus de 14 passagers, mais bien en LandCruiser, Rossco a pu nous faire découvrir ce brin de paradis. Les roches volcaniques ont formé des piscines naturelles d'eau salée dans lesquelles Phil a eu la chance (ou le courage) de se saucer. Ce qui est superbe est que les vagues viennent se frapper allègrement sur les bords des piscines et ceci crée des remous blancs qui ressemblent à des bulles de Champagne. Rien de moins...
Dans le même ordre d'idées, vu notre petit groupe, notre guide nous a fait voir son coin préféré : Kirrar Sandblow. Ce lieu est recouvert de dunes de sable, mais attention, le sable en question se décompose en 70 teintes passant de l'ocre rouge foncé au blanc pur. Toutes les teintes de jaunes et de brun chocolat peuvent être vues à cet endroit magique. Rossco s'amusera à marcher parmi les dunes en enfonçant ses pieds dans le sable afin de faire ressortir les différentes couches de couleurs. C'était sublime, un vrai spectable de la nature ! On a terminé le tour de cet endroit en descendant en grands sauts une dune immensément haute. Rossco nous a dit que la meilleure façon de procéder était d'imiter les kangourous et de faire d'immenses bonds. Philippe, tout excité, fut évidemment le premier à s'exécuter ! Pétra était terrifiée, mais elle n'a pas eu vraiment le choix de se lancer.
La journée s'achevait déjà et seulement le beau frisé avait vu l'animal fétiche de l'île : le dingo. Sur le chemin du retour, en route vers le ferry de 17 heures, nous roulions sur la plage et Rossco s'est écrié :"Oh! Here's one!" Tout le monde a donc pu contempler cette bête tout près d'un pêcheur qui venait de capturer une prise. Ce fut une finale incroyable, tous les passagers étaient 100% comblés, on ne savait pas quoi demander de plus.
Somme toute, l'île de Fraser Island fut tout autant appréciée que la région des Whitsundays. L'expérience fut aussi différente qu'exceptionnelle. Nous comptons probablement prendre un café avec Éric et Petra vu qu'ils seront à Paris lors de notre vol de retour du 10 janvier 2013... C'est à suivre...
vendredi 24 août 2012
Fraser Island, jour 2 !
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