Notre dimanche a été bien particulier. Nous ne nous attendions pas à cette surprise. Jean-Marc nous a proposé de faire une petite expérience de "woofing", ce qui signifie que vous êtes logés et nourris, mais vous devez travailler 4 ou 5 heures en échange. Nous avons accepté l'offre de Jean-Marc pour avoir notre dimanche soir gratuit. Ainsi, nous avons donc travaillé pour lui durant toute la matinée (jusqu'à 12h40) à défaire son immense auvent extérieur. Nous avons eu à enlever le toit avec une perceuse et toutes les immenses planches de bois. Vous verrez la photo par vous-mêmes. Le soleil n'aidait pas à la situation vers 11h et midi, mais nous avons persisté et ce fut apprécié. Nous avons eu droit à une paëlla pour souper et ce fut excellent. Avec ce travail, disons que la journée s'est résumée à ce boulot assez exigeant.
Malheureusement, nous n'avons pas de photo du produit fini. Pas fort, les amis !
vendredi 31 août 2012
Première mini expérience de Woofing chez Jean-Marc
Et un auuuuutre !
Devinez quoi ! Oui, nous avons encore visité un Jardin *&?/*%**& Botanique ! Quand même, nous ne pouvions pas passer à côté de celui de la 3e plus grosse ville du continent. Vous verrez un superbe arbre en fleurs d'ailleurs.
Nous avons aussi visité le plus vieux monument de la ville : un moulin à vent.
Petite parenthèse pour les profs qui nous lisent : Avez-vous vu les uniformes de ces pauvres enfants ? Le chapeau est obligatoire et assez peu subtil, vous en conviendrez. Nous avons mal au coeur, chaque fois.
Philippe a aussi essayé la fameuse "Fat Yak", une bière de micro-brasserie la plus vendue à travers l'Australie. Le résultat : chère, définitivement, (10$), mais excellente.
Dans l'ensemble, petite journée sympathique durant laquelle nous avons promené nos derrières dans le plus beau quartier de la ville : South Bank. On pourrait comparer cet endroit au "plateau" montréalais vu qu'il est rempli de cafés, de petites boutiques et restaurants.
Autre jour à Brisbane
Notre autre journée à Brisbane s'est très bien déroulée. Nous nous sommes d'abord dirigés vers un marché bien populaire dans un quartier que nous n'avions pas encore exploré la veille. Pour nous y rendre, nous avons pris un moyen de transport peu commun : le ferry. Ici, les autobus existent, les trains, mais aussi les ferrys qui sont très populaires et efficaces. La ville de Brisbane longe la Brisbane River sur une immense partie alors c'est pratique d'utiliser l'eau. Ainsi, nous avons, pour 2$, eu une petite "croisière" pour aller au marché. Par la suite, nous avons déambulé dans les rues de ce joli petit quartier. En prévision de nos emplois futurs, (nous sommes optimistes!), nous sommes allés dans une sorte de "St-Vincent-de-Paul" pour nous acheter de charmants petits "kits" pour peinturer ou cueillir des fruits. Nous avons pu déniché des chandails pour 4$ et des shorts pour 5$. Pas mal comme "deal". Nous verrons si nous allons les utiliser officiellement... Petite anecdote : vu que la Fête des Pères est le 2 septembre ici, il y avait même 30% de rabais sur les vêtements pour hommes. Sur un chandail à 6$, ça donne un gros 4$ au final. Bon. C'est toujours ça de pris...
À la fin de la journée, nous avons décidé de suivre les conseils de deux gentils copains de Cairns et nous sommes allés manger dans un excellent resto indien pas très dispendieux. C'était vraiment délectable et le service était hors pair. Les currys proposés vont rester dans nos mémoires pour un long moment. Pour revenir chez Jean-Marc, nous avons emprunté, encore, le ferry et nous avons pu voir la différence entre le trajet de nuit et de jour. Superbe !
dimanche 26 août 2012
Le retour déchirant (et stressant) de notre amie Kate
Et pourquoi le retour de Kate fut-il stressant ? Pour deux raisons. D'abord, conduire dans une ville de 2 millions d'habitants n'est pas tant une chose dérangeante, mais lorsqu'il s'agit de le faire avec une caravan orange du côté GAUCHE de la route, c'est une autre paire de manches ! Vous aviez oublié ce détail, n'est-ce pas ? Le fameux côté gauche... Bref, nous nous sommes partagés équitablement ce superbe problème et tout s'est relativement bien déroulé.
Le retour de Kate était aussi stressant pour autre raison. Petit retour en arrière : Avant notre départ pour Fraser Island, "quelqu'un" ou "quelqu'une" a reculé dans un palmier. Hé oui, le derrière de notre amie était désormais bossé sur le pare-choc de plastique. Disons que nous avions bien peur que la compagnie nous retienne notre 2500$ d'acompte et nous exige un montant pour les réparations. Ce petit nuage noir est resté avec nous tout le reste du voyage... Pour ceux qui tiennent mordicus à savoir qui est le ou la fautif/fautive, il faudra payer 5$, encore une fois, lors de notre retour. Hé hé hé !
Sachez, par contre, que la très aimable Claudia qui travaillait à la location des voitures a fait le tour de Kate sans rien noter de problématique. (!) Nous avons donc signé un papier mentionnant que tout était correct et notre 2500$ nous a été redonné. Nous gardons précieusement le document signé, au cas où...
Après ce périple en ville, nous rencontrons Jean-Marc, notre prochain hôte. Il s'agit d'un Français qui habite en Australie depuis 17 ans. Sa copine et ses deux filles sont en vacances en France alors nous avons une maison de 12 pièces à nous trois. Notre chambre est complètement dans le fond de la demeure alors nous sommes tranquilles pour faire le blog ou surfer sur Internet (toujours à la recherche d'emplois...).
Après avoir reçu quelques indications de Jean-Marc, nous nous rendons en ville pour visiter le centre-ville. Le déplacement se fait vraiment plus aisément qu'en campervan ! Optimistes, nous décidons de suivre une marche de 5 kilomètres indiquée dans le Lonely Planet. Après seulement deux, nous sommes rapidement brûlés à cause du stress et du changement de "beat" alors nous revenons nous coucher tôt et nous optons pour faire le 3 kilomètres restant le lendemain. Nous avons quand même pu entrer dans le casino de la ville, nous avons aussi contempler l'hôtel de ville et aussi faire une courte visite guidée dans l'église St-Stephen qui renferme la plus ancienne chapelle de l'Australie. Nous avons également revu nos amis, les Bottle Tree, qui sont très présents un peu partout dans les espaces verts de Brisbane.
Les Glass House Mountains National Park
Wow. Les montagnes, nombreuses, qui se dressent dans ce parc national valent incontestablement le détour. Elles sont au nombre de 7 ou 8. De plus, une légende aborigène les met toute en scène en racontant une histoire qui parle d'un père et d'une mère, trahis par un fils qui a voulu se sauver lâchement alors qu'un danger menaçait sa famille entière. Il y a même deux montagnes très semblables en hauteur et en forme qui sont représentés par "les jumeaux" dans le conte.
On se fait recommander, par un charmant Denis, à l'Office du Tourisme, d'aller s'installer à Wild Horse Mountain pour contempler le coucher du soleil avec le paysage des pics rocheux. Le Wild Horse ne fait pas partie de la "famille" officielle. C'est, disons, le voisin ! Nous attaquons donc cette petite butte de 250 mètres. La vue d'en haut a été aménagée pour que nous puissions voir à 360 degrés les alentours. Nous voyons même, tout au loin, les buildings de Brisbane, mais ces derniers sont bien peu intéressants par rapport au paysage des montagnes qui s'offre à nous. D'ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à avoir pensé à cette activité puisque nous avions de la compagnie armée d'appareils photos beaucoup plus sophistiqués que le nôtre. Un couple anglais, avec leur trépied, s'est installé pour prendre le même panorama que nous. Bon, on essayait de ne pas bouger et d'avoir une ligne d'horizon droite, mais on s'entend que nos amis anglais ont sûrement mieux réussi leur "objectif" (comprenez le jeu de mots ici...). Après quelque temps, un deuxième photographe professionnel est venu se planté à nos côtés. Attention. Non seulement ce Monsieur Kodak avait un appareil incroyable et un trépied téléscopique solide, mais en plus, sans crier gare, il a sorti une deuxième caméra ET un deuxième trépied ! Nous n'avons toujours pas compris l'astuce... Surtout que ces machins n'étaient situés qu'à 30 centimètres l'un de l'autre. Toute cette belle bande de photographes avaient activé un mode qui faisait en sorte qu'au moins 3 clichés se prenaient, en même temps, à 2 ou 3 minutes d'intervalle. Les propriétaires attendaient donc que leur bijou fasse tout le travail... Et nous, de notre coté, avec notre petit appareil tout rikiki, on attendait d'avoir une ligne d'horizon droite ! Ouin.
Ça donne le goût d'aller s'en acheter un... Tiens, Monsieur Kodak aurait peut-être pu nous prêter un des deux siens, qui sait?
Le lendemain matin, il s'agissait de la dernière journée avant d'aller porter notre camarade, Kate. Nous sommes allés vagabonder dans les marchés de la ville d'Eumundi. Plus de 500 étals et commerces étaient présents. On peut s'égarer facilement parmi les hamaks tressés à la main, les peintures aborigènes, les saucisses allemandes, les confitures, les huiles aphrodisiaques, les magasins de chaussures Ugg et autres et autres. C'était une belle activité et nous avons trouvé quelques bonnes idées pour certains d'entre vous. Nous n'en dirons plus qu'en la présence de notre avocat. ;-)
P.S. Vous voyez le premier kangourou sauvage VIVANT que nous avons vu de près. Nous vous épargnons les photos des dizaines et dizaines de kangourous écrasés sur le bord des routes...
Noosa et autres petites bourgades vers Brisbane
C'est terminé, déjà, pour le 2e gros trip de la côte Est. Nous nous dirigeons tranquillement vers la 3e plus grosse ville de l'Australie : Brisbane.
En chemin, la ville de Noosa et ses nombreux canaux nous accueillent. On dirait vraiment Venise, sans la crème glacée et les Italiens. Autre fait de la ville : elle doit compter une bonne centaine de ronds points, de quoi rendre fou n'importe quel conducteur. Hein, Mario Bérubé ? ;-) Dans un des guides de la ville, il mettait en garde les automobilistes à ce sujet.
À cet endroit, nous décidons de déambuler sur la "main street", puis nous optons pour une sortie en kayak à travers les cours d'eau des différents quartiers de maisons. Lors de cette balade, nous croisons des tonnes de méchantes cabanes à plusieurs centaines de milliers de dollars. Chaque maison sur le bord de l'eau a sa plage privée, son propre bateau et, évidemment, le quai qui va avec. On se sent tout petit dans notre kayak et on pense à notre belle Kate qui nous sert de toit. Le deux heures de kayak s'avère fort agréable dans l'ensemble, malgré l'absence de jupette dans l'embarcation. Nous revenons bien trempés, mais heureux d'avoir travaillé un peu pour notre souper.
Le lendemain, nous conduirons sur la plus belle route du Queensland, la province qui nous a accueillis depuis le début de notre voyage. Le paysage que vous voyez en photo est tout à fait typique de ce que vous voyez sur 30 kilomètres. Cette route, entre Maleny et Mapleton passe aussi par Montville. Nous arrêtons à ce dernier village et nous prenons deux bonnes heures pour le visiter à pied. Nous entrons dans une boutique d'horloges allemandes vraiment impressionnante. Les bruits des aiguilles dans ce magasin pourrait, encore une fois, rendre fou n'importe qui. Même principe que les ronds points de Noosa, tiens ! Tout est très dispendieux, alors nous laissons tomber les souvenirs et nous repartons pour d'autres commerces. Nous dînons sur place, pour une des rares fois où on se paye un resto. C'était excellent, et pas trop cher. Ça aussi, c'est étonnant !
Petite anecdote : les Australiens ont eu, à un certain moment, une envie soudaine pour les "Big Things" et ils ont construit plusieurs hautes structures qui "décorent" les différentes villes. Vous verrez donc "The Big Mango", "The Big Pineapple" et "The Big Shell", tout ceci étant directement en lien avec "The Big Gumboot" pour ceux et celles qui lisent religieusement notre blog depuis le début...
vendredi 24 août 2012
Fraser Island, jour 2 !
Philippe se lève à une heure pas possible pour aller contempler le lever du jour. 5h20 et monsieur est sur la plage. Qui ne vient pas lui dire un joli "bonjour" matinal ? Encore cette belle femelle poilue aux couleurs dorées... C'est Évelyne qui devra commencer à être jalouse... ;-) Philippe profitera donc des superbes lueurs de ce début de journée en solo, ou plutôt en compagnie de cette fameuse Dinguette. Nous savons qu'il s'agit de la même bête puisqu'elles sont très territoriales alors il est rare d'en croiser deux au même endroits.
La première étape de cette deuxième journée est la visite d'une épave très connue (ou du moins ce qu'il en reste) : celle du Maheno. Ce bateau échoué depuis 1930 et quelque a connu ses heures de gloire en fracassant plusieurs records de vitesse. Par la suite, il a dépéri pour finalement être vendu aux Japonais qui voulait le défaire en pièces. Par contre, lors du moment du transfert du bateau, les Asiatiques ont perdu leur fameuse cargaison à cause d'une forte tempête. Le bateau a alors été oublié près de la berge de 75 miles beach depuis ce temps. Les Australiens, après plusieurs années, s'en sont même servi pour faire des essais de tirs de sous-marin. Il ne reste donc que la moitié de la carcasse, mais elle est tout de même bien impressionnante.
En deuxième lieu, nous nous déplaçons vers une montagne nommée Indian Heads. Elle fut baptisée ainsi puisque James Cook, le "Jacques Cartier" australien, y a vu des Aborigènes lors de son arrivée à cet endroit. Du haut de cette colline, nous avons observé des dauphins, des baleines, des raies Stinger. Ce fut fort instructif puisque Rossco était parmi nous et il nous indiquait les endroits où regarder.
Ensuite, direction "Les piscines de Champagne!". En temps normal, nous n'aurions pas eu la chance de nous rendre à cet endroit paradisiaque, mais vu que nous n'étions pas en autobus de 14 passagers, mais bien en LandCruiser, Rossco a pu nous faire découvrir ce brin de paradis. Les roches volcaniques ont formé des piscines naturelles d'eau salée dans lesquelles Phil a eu la chance (ou le courage) de se saucer. Ce qui est superbe est que les vagues viennent se frapper allègrement sur les bords des piscines et ceci crée des remous blancs qui ressemblent à des bulles de Champagne. Rien de moins...
Dans le même ordre d'idées, vu notre petit groupe, notre guide nous a fait voir son coin préféré : Kirrar Sandblow. Ce lieu est recouvert de dunes de sable, mais attention, le sable en question se décompose en 70 teintes passant de l'ocre rouge foncé au blanc pur. Toutes les teintes de jaunes et de brun chocolat peuvent être vues à cet endroit magique. Rossco s'amusera à marcher parmi les dunes en enfonçant ses pieds dans le sable afin de faire ressortir les différentes couches de couleurs. C'était sublime, un vrai spectable de la nature ! On a terminé le tour de cet endroit en descendant en grands sauts une dune immensément haute. Rossco nous a dit que la meilleure façon de procéder était d'imiter les kangourous et de faire d'immenses bonds. Philippe, tout excité, fut évidemment le premier à s'exécuter ! Pétra était terrifiée, mais elle n'a pas eu vraiment le choix de se lancer.
La journée s'achevait déjà et seulement le beau frisé avait vu l'animal fétiche de l'île : le dingo. Sur le chemin du retour, en route vers le ferry de 17 heures, nous roulions sur la plage et Rossco s'est écrié :"Oh! Here's one!" Tout le monde a donc pu contempler cette bête tout près d'un pêcheur qui venait de capturer une prise. Ce fut une finale incroyable, tous les passagers étaient 100% comblés, on ne savait pas quoi demander de plus.
Somme toute, l'île de Fraser Island fut tout autant appréciée que la région des Whitsundays. L'expérience fut aussi différente qu'exceptionnelle. Nous comptons probablement prendre un café avec Éric et Petra vu qu'ils seront à Paris lors de notre vol de retour du 10 janvier 2013... C'est à suivre...
jeudi 23 août 2012
En 4x4 sur Fraser Island, jour 1 !
Nous arrivons maintenant à Hervey Bay, le point de départ de notre deuxième tour guidé tant attendu après les Whitsundays. Nous réservons avec la meilleure compagnie sur Trip Advisor pour un tour de 2 jours et 1 nuit sur l'île de Fraser avec un maximum de 14 passagers. Vous aurez compris que nous aimons l'ambiance des petits groupes...
Il est 5h50 du matin et le cadran sonne. Nous devons être au bureau de la compagnie à 6h50. C'est tôt ! À notre arrivée, nous apprenons par notre sympathique guide nommé Rossco que l'expédition ne comprendra que 4 personnes. Côté "petit groupe", nous sommes servis. Nous faisons donc la rencontre du charmant couple qui allait nous accompagner tout au long de notre périple : Éric, un Français de Paris, et Petra, une Croate. Les deux parlent évidemment français alors c'est un voyage qui s'annonce plus qu'intéressant.
Première étape : nous embarquons sur le ferry pour l'île et nous voyons, pour la première fois, des dauphins nager aux côtés du bateau. Ça débute bien ! Arrivés sur l'île, nous nous rendons compte que toutes les "routes" sont faites de sable sec. C'est un véritable rodéo, chaque fois, pour se rendre à nos destinations et Rossco doit user de toute son expérience pour ne pas rester enlisé dans les dunes. C'est déjà une super expérience assez dépaysante. On n'aurait pas voulu conduire sur cette île disons...
L'arrêt numéro un en 4x4 sera la forêt humide de Fraser. Hé oui, il y a une forêt humide sur cette île composée à 98% de sable. Rossco fait la première randonnée avec nous et il nous explique des tonnes de trucs sur les arbres et plantes qui nous entourent. Il nous montre, entre autres, le Satinay Tree, un arbre aux propriétés imperméables étonnantes qui a été utilisé partout à travers l'Australie (et même à travers le monde) pour soutenir des quais, des ponts et aussi pour la construction de multiples bateaux. C'est celui que nous entourons avec amour sur la photo.
Par la suite, nous arrêterons à l'attraction principale de Fraser : le lake Makenzie et son eau crystalline et carrément transparente. Il s'agit d'un immense bassin d'eau de pluie, donc d'eau douce. Yé ! Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas baigné dans de l'eau non salée. Ça fait du bien. Petite parenthèse: durant le dîner, nous voyons un iiiiimmense iguane ! Il déambule le long des tables à pique-nique et nous tentons de le prendre en photo à plusieurs reprises. Ce nouvel ami fait paniquer la Croate qui nous accompagne, on en rit toute la journée... "Hey, look Petra! Another iguana right behind you!"
Troisième destination : le lac Wabby, une étendue d'eau qui malheureusement disparaîtra dans quelques années puisque la dune de sable adjacente gagne 3 mètres par année. Avis à tous : dépêchez-vous d'acheter votre billet pour l'Australie et plus précisément pour Fraser Island !
Finalement, nous nous rendons déjà à notre campement pour y passer la nuit. Nous sommes situés tout juste à côté de 75 miles beach qui est à la fois une plage (oui, de 75 miles!), un lieu de pêche très prisé, une autoroute où les 4x4 circulent à 80 km/h et finalement un lieu où les dingos vont errer à leur guise. Ces dingos, une sorte de chien/loup sauvage, ne sont que 200 sur l'île. Les chiens domestiques sont d'ailleurs interdits puisqu'ils pourraient nuire à la race et ainsi contribuer à l'extermination des dingos purs. Durant notre périple, nous voulions réellement en croiser, tout en étant prudent le cas échéant puisque ces bêtes peuvent parfois avoir mauvais caractère. Ce sera un voeu exaucé pour Philippe qui, dès le coucher du soleil, pourra prendre une belle femelle en photo qui déambulait sur la plage. Philippe a bien tenter de venir avertir tout le monde, mais il était trop tard, rendus sur la plage, la Dinguette avait bel et bien disparu.
Déplacement vers la Sunshine Coast
Nous retrouvons notre belle Kate et nous nous déplaçons vers notre prochaine attraction principale: la Sunshine Coast où nous pourrons éventuellement visiter l'île nommée Fraser Island qui n'est composée que de sable.
Pour nous rendre vers Hervey Bay, le port d'où nous partirons pour Fraser, nous passons par plusieurs petites bourgades telles Mackay, Rockhampton et Bundaberg.
À Rockhampton, nous nous faisons conseiller (encore) les Botanic Gardens. C'est une réelle épidémie ces Botanic Gardens ! Chaque ville en possède un et le vante aux touristes. Nous y allons tout de même, un peu à reculons. Quelle ne fut pas notre surprise de constater que ce jardin possède également un zoo totalement gratuit et très bien garni. Nous voyons, pour la 2e fois, les fameux animaux préférés d'Évelyne : les cassowaries (ou casoars)! Comble de bonheur, il y a avait même un bébé casoar avec ses parents. En plus de ces adorables bêtes, nous rencontrons un émeu fort sociable, des kangourous, des koalas très bien éveillés, des wombats tout aussi endormis que les précédents et finalement des singes et chimpanzés. Ce fut une belle surprise, vraiment inattendue.
Le highlight de la tonnes d'arbres présents dans les jardins est incontestablement le "Bottle Tree", un arbre typique du Queensland (la province australienne dans laquelle nous séjournons depuis 5 semaines).
À Bundaberg, cette fois, sous les conseils du Lonely Planet, nous nous dirigeons vers la plus grosse attraction de la ville : la Distillerie de Rhum de Bundaberg. Pour 25$ par personne, nous avons droit à une visite de la fabrique avec une guide dynamique et charmante et à deux (immenses) verres de dégustation de leurs produits. N'étant pas de très grands amateurs d'alcool fort, nous nous demandons un peu ce que nous faisons à cet endroit quand la visite débute... et quand la visite finit ! Nous nous prévalons de nos verres gratuits, mais nous sommes carrément incapables d'en finir le contenu ! C'est un peu gênant de devoir retourner nos contenants bien remplis, mais nous n'avons pas le choix. Philippe essayera pourtant la "Golden Reserve" tant convoité et tant dispendieuse... Rien n'y fait, ça goûte la bouette... ;-)
Toujours à Bundaberg, après cette visite plus ou moins réussie, Philippe se rend à la fabrique de la "Ginger Beer" (boisson que Nick lui avait fait goûté à Cairns il y a plusieurs semaines). Phil ressort avec une caisse composée de 6 saveurs différentes de cette "bière" au gingembre. En espérant que ce 2e arrêt sera plus apprécié que le premier.